le poids des éponges

Publié le 5 Mars 2013

La Zette aime la culture. La Zette aime le théatre, le chant, la danse, bref, la Zette se rend souvent dans des salles de spectacle, elle aime les beaux textes, la bonne musique, et puis aussi, elle ne dédaigne pas de réfléchir un chti peu, histoire de ne pas trop faire rouiller ses quelques neurones de blonde dans sa jeunesse.

 

Donc, la Zette dans sa grande bonté, en général, vous fait profiter des pesctacles qu'elle va voir, elle fait de la pub, elle applaudit des deux mains comme un jeune phoque bien dressé au cirque, et vous dit : "Zamies, allez-y, et régalez vous !"

 

Ben, cette fois, la Zette est allée se cultiver, mais bon, elle va pas vous faire de la pub. Non. Parce que là, elle sort d'un pestacle où tout le gratin intello fribourgeois se régale et se fait les gorges chaudes en disant "oh, quel talent!" "Merci, M. Loup !", et qu'elle, revenue dans son intérieur de blonde dans sa jeunesse elle se demande encore pourquoi elle a bien pu accepter de payer une place pour assister à ce pestacle où elle a juste rit un chti coup, où il y avait un gars qui nageait à l'avant-scène comme si il s'entrainait pour le Morat-Fribourg à la nage, et où il y avait de la musique de Shostakovich, une valse, de la suite Jazz n°2, la valse 2, un magnifique morceau, un grand classique, qui était fort mal dansée. Et en matière de valse, la Zette s'y connait.

 

Donc, en résumé, n'y allez pas, Zamies, restez chez vous !

 

Si vous êtes quand même curieuse, la Zette vous met une photo, et le texte pris sur le site du théâtre.

 le poids des éponges

LE POIDS DES ÉPONGES

Alias / Guilherme Botelho

Plébiscité lors de la saison inaugurale de Nuithonie, Le Poids des éponges investit Equilibre le temps d’une recréation toujours chorégraphiée par le génial Guilherme Botelho.

Réflexion aquatique sur les écueils de l’adolescence, la version originale mettait aux prises un trio familial au fil de trois variations monumentales traversées par des nageurs en eaux pelliculaires. Porté par la musique de Chostakovitch et Scarlatti qui emboîtaient le pas à une samba brésilienne enflammée, le conflit embryonnaire germait alors pour exploser de mille feux dans un songe burlesque aux frontières de l’aliénation.

Entouré par de nouveaux danseurs, Botelho a repensé ici avec humour, profondeur et la maturité des ans un rite de passage fondateur qui ne laisse personne indifférent. Un incontournable, fou, onirique et percutant.

voilà.

Maintenant, la Zette va aller au lit avec un bon vieux bouquin.

Rédigé par la Zette

Publié dans #zette se cultive...

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