la visite de la contrôleuse

J'avais hier rendez vous avec la contrôleuse des absences. C'est pour débusquer les mauvais joueurs, d'une part, et elle peut faire le lien entre la personne en arrêt et l'employeur.  C'est une jeune femme tout à fait sympathique.

L'entretien que j'ai eu avec elle m'a beaucoup touché, car, rien qu'en lui décrivant ma dernière année de travail, elle a tout de suite pu constater la surcharge de travail. C'est tout de même lamentable que des personnes externes s'en aperçoivent, et que mon supérieur hiérarchique n'est rien vu... A la question : l'avez vous dit ? je n'ai pu m'empêcher de sourire... oui, je l'ai dit. Peut être que je ne l'ai pas dit assez fort, ou de la bonne façon. Peut être qu'il faut un burnout pour que ce monsieur ouvre les yeux...

Elle m'a rendu attentive au fait que je vais reprendre vite le travail (mardi après Pâques), et qu'il n'est pas question d'en faire trop. J'en suis consciente moi-même. Mais le reste de mon entourage professionnel l'est-il ? Ce sera à moi d'en juger et de prendre les mesures qui s'imposeront.

Cet entretien a résonné longtemps en moi, m'a mis le doute sur la reprise, m'a fait peur, par rapport à ce qui m'attend mardi, et je me suis posée la question si effectivement ce n'est pas trop vite. Je sais que si c'est trop vite, je file chez mon médecin. Pas question de jouer les héros. D'un autre côté, un jour, il faudra s'y frotter... inévitable...

Par contre bonne nouvelle : j'ai magnifiquement dormi cette nuit... peut être que cet entretien m'a permis de me vider la tête même en suggérant des interrogations, et que cela a été bénéfique...