deux semaines d'arrêt de travail

Publié le 5 Mars 2008

ça fait deux semaines aujourd'hui que je suis en arrêt de travail. Je suis passé par différentes phases, la plus récente étant une difficulté à me reposer correctement, par des nuits très troublées. Un mal de tête léger mais permanent, et un manque de concentration, particulièrement en ce qui concerne mon métier... font dire à mon médecin que le mal n'est pas que physique, et finalement, je ne lui donne pas tout tort. Ca fait vraiment longtemps que mon corps fatigue, mais que je lutte aussi contre les pleurs et le désespoir, même si j'ai aussi l'humour facile. Quand je regarde en arrière, c'est mon sens de l'humour qui m'aide à rebondir sur les situations difficiles que j'ai pu rencontrer tout au long de ma vie.

Après la consultation, mes pensées ont continuées à faire leur chemin, sur la cause possible de mon malaise. Il semblerait que le fait de ne pas être prise au sérieux soit la pierre contre laquelle je bute à chaque détour de chemin. Cela sera le point de départ du travail avec le superviseur, et qui touche mon être global.
Mais il est clair pour moi aussi, que le manque flagrant de reconnaissance de mon supérieur direct, son inimitable façon de  mettre la pression, qui  n'est pas connu que de moi, mais décrite de même par d'autres collaborateurs, est une cause directe de mon épuisement. Pourquoi me battre, quand je ne reçois que reproches ? Toute l'énergie que j'ai mise à faire en sorte que le bateau reste à flot, actuellement, j'ai l'impression que c'est de l'énergie que j'ai gâchée.

Mais pour l'instant, il est trop tôt pour passer à l'analyse de la situation. Je n'en suis qu'à la phase de  restauration des capacités.

A force de "potasser" mon sujet , de diverses façons, je "tombe " sur des articles intéressants, comme par exemple celui-ci, dans lequel sur trouve  un descriptif des  étapes de la restauration des facultés.

J'en suis à la troisième phase, après avoir passé vaillamment la phase de reconnaissance du problème, et de la distanciation.

La troisième phase, la restauration des capacités, est propice à la détente émotionnelle, physique et mentale. C'est un temps pour le repos, global : longues nuits, sièstes, c'est une période de léthargie, comme une convalescence. Il faut également réduire les stimulations du mental : donc, pas de discussion, de conflits, d'activités complexes. C'est une période où le calme va favoirser le contact avec soi-même, avec ses besoins, ses désirs. C'est une période pour se recentrer sur soi même, et apprendre à se faire du bien : apprentissage d'une technique de relaxation, ou la gestion du stress, la re-découverte de vivre sainement, en pensant à soi...

Et bien, je crois que je vais beaucoup aimé cette phase !

Rédigé par la Zette

Publié dans #burnout de zette

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